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Olivier BEGUIER, Président d’EuroChef, prend la parole

Bonjour, je suis Olivier Béguier, dirigeant d'entreprise en Nouvelle-Aquitaine. Je vends et j'installe, je dépanne du matériel de cuisine professionnel. Je suis installé depuis 1991. Et je suis en même temps adhérent et associé de EuroChef SAS,depuis 1998 et président depuis 2016.

 

Dans le contexte difficile du COVID-19, quel est le rôle d’EuroChef auprès de ses adhérents ?

Dans ce contexte difficile, le rôle de EuroChef pour ses adhérents, c'est vraiment d'accompagner et de rassurer l'ensemble des équipes. Il faut qu'on soit soudés pour répondre positivement à nos clients qui en ont bien besoin. Toute l'équipe est là pour accompagner à quelque niveau que ce soit des associés.

 

Les secteurs de la restauration privée et collective ont été lourdement impactés. Comment EuroChef saura les aider ?

La restauration, la restauration d'entreprise, la restauration particulière a vraiment été la plus touchée, elle a fermé la première. L'idée, c'est qu'on se réinvente, qu'on leur donne des idées, qu'on puisse apporter les matériels avec les partenariats de nos fournisseurs, leur trouver des produits adaptés. Notre idée à nous, c'est de créer des solutions, des produits à réinventer avec nos partenaires fournisseurs pour pouvoir manger différemment.

 

Qu'est ce que le COVID-19 va changer dans le secteur de la restauration ?

Écoutez, le COVID-19 va changer évidemment des choses dans le monde de la restauration, c'est indéniable. Mais la restauration, elle est agile. On a déjà eu des changements drastiques. Il y a longtemps que dans les labos et en cuisine, on met des masques. Ça ne va pas être simple, sûr, mais la profession a l'habitude de rebondir, alors il faut se réinventer. Je n'ai pas peur.

 

Comment voyez-vous la reprise pour vos adhérents, vos partenaires et vos clients ?

Il faut qu'on passe le cap de la partie financière et de la partie sociale. Humainement, ça n'a pas été simple pour ceux qui sont restés confinés, mais ça n'a pas été simple non plus pour ceux qui étaient sur le pont. Je pense au chef d'EHPAD, par exemple, ou d'hôpitaux. Ceux des restaurants étaient chez eux. Deuxième étape, ça va être de se réinventer, on ne peut pas rester comme on était. C'est pas possible. Mais on peut faire plein de choses. On a déjà essayé pendant le confinement, il y en a plein qui ont essayé Il y a des grandes marques et des grands noms de la restauration rapide qui l'ont fait. Il faut peut être que la restauration traditionnelle s'y mette. Et puis, en troisième lieu, nous, EuroChef et nos partenaires fournisseurs, on doit réinventer des matériels et des équipements pour que eux se redessinent et fassent des recettes un petit peu dans d'autres contenus que l'assiette traditionnelle que l'on peut connaître depuis qu' on va au restaurant depuis tout petit.

 

Comment envisager l’avenir et revoir nos priorités après la crise ?

Je pense qu'on doit se servir de ce qu'on avait déjà commencé avant et entre autres, les circuits courts. On a oublié un peu et on a mondialisé, Européanisé, c'est bien, mais dans nos métiers, par exemple, il faut être très précis. Il faut être vite et bien, donc prestations de services. Plus près on est, mieux on est servi. On doit innover pour que nos clients restaurateurs puissent continuer d'être performants et performeurs.