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À la rencontre du nouveau Comité de Direction d’EuroChef
Le 18 juin dernier, l’assemblée générale s’est prononcée et a élu à l’unanimité Vincent Bretonnière président du réseau. Une décision logique qui ratifie plusieurs années de collaboration avec son prédécesseur, Olivier Béguier. Nous vous proposons de découvrir sous forme d'interview la feuille de route de Vincent Bretonnière, ainsi que les membres du Comité de direction.
Lors de votre discours au soir de votre élection, vous avez filé la métaphore du colibri ; pouvez-vous expliquer ce qu’elle raconte ?
Vincent Bretonnière : Le grand principe de cette métaphore, c’est qu’aujourd’hui, chacun est appelé à participer. S’il doit y avoir un grand changement chez EuroChef, c’est peut-être celui-là. C’est dans l’air du temps, c’est une question sociétale : tout le monde souhaite parler, s’exprimer, et il est important que chacun agisse aussi. Je souhaite que le principe démocratique, au sein du réseau, soit plus participatif. Cela permet à chacun de s’exprimer, d’une part, et d’entrer dans un groupe de travail, d’autre part. Cela représente du temps, de l’implication, et cela donne de la valeur et du sens aux décisions.
L’implication personnelle, qu’il s’agisse du Codir ou des groupes de travail, est un sujet important ?
V.B : Les équipes et les associés qui ne sont pas personnellement impliqués ne se rendent pas toujours compte du temps que cela prend. J’ai la chance d’avoir dix ans d’expérience au sein du CoDir. Quand Olivier Béguier est venu me chercher à l’époque, je pensais à ce moment-là que les décisions étaient prises à Paris, que c’était simple et rapide. J’ai découvert le travail et la régularité qu’implique une telle instance. À présent, il faut que tout le monde puisse s’impliquer. C’est là qu’on touche du doigt l’ampleur du collectif. Le collectif, ça ne peut pas être dix personnes, c’est tout le monde. Chacun fait sa part, c’est la métaphore du colibri.
La légende amérindienne du colibri
Racontée par Pierre Rabhi, cette légende raconte qu’à lui seul, un colibri ne saurait éteindre l’incendie qui ravage son milieu naturel. Mais si lui ne porte que quelques gouttes d’eau dans son bec pour lutter contre les flammes, son exemple est une source d’inspiration pour les autres êtres vivants. Chacun décide alors de faire sa part, et l’action collective permet une résolution de la crise.
Concrètement, chaque associé fait donc partie d’un groupe de travail ?
V.B : C’est en effet l’organisation que nous avons initiée depuis la première réunion de CoDir du mois de juillet. Nous avons fonctionné de façon collaborative, c’est-à-dire que chaque associé a d’abord pu exprimer ses préférences, ses sujets de prédilection. Nous avons logiquement remarqué que de nombreux associés étaient intéressés par le Groupe de travail Achats, qui est au cœur du fonctionnement d’EuroChef. Ce sera donc un groupe de travail conséquent, et il y a bien besoin d’être nombreux tant il y a de sujets à traiter.
Cette nouvelle implication de chacun permettra aussi de voir émerger les membres du CoDir de demain. Identifier des caractères, des profils, peut-être révéler des vocations, c’est une bonne chose.
Une nouvelle instance est mise en place : le Conseil de développement. Quel est son rôle ?
V.B : En réalité, cette instance existait déjà dans la mesure où le CoDir prenait toutes les décisions opérationnelles et stratégiques. À présent, je pense que les rôles doivent être répartis entre le CoDir (opérationnel) et le Conseil de développement (stratégie). Je suis intimement persuadé que le collectif permet d’être plus fort, mais aussi de voir autre chose. Aussi le Conseil de développement rassemble plusieurs personnes qui ont cette faculté de dégager les grands axes à suivre pour le réseau.
Le premier Conseil de développement a eu lieu au mois de juillet, c’était absolument extraordinaire. François Sand a cette capacité à voir loin, Paul Moisset apporte une vraie fraîcheur aux discussions et Ludovic Bénard est un homme expérimenté. Nous nous sommes fixé d’autres réunions pour, non pas tout révolutionner, mais tout remettre à plat en termes d’objectifs stratégiques à long terme.
Comment s’interface cette instance avec le CoDir ?
V.B : Les deux fonctionnent indépendamment puisque ni François Sand, Ludovic Bénard ou Paul Moisset ne font partie du CoDir. Mais bien sûr, tout cela est poreux : le Conseil de développement fixe des axes sur le long terme, avec des objectifs qui sont transmis au CoDir. Tout cela est expliqué, transmis lors de Commissions mixtes qui ont lieu chaque trimestre. Cela permet d’anticiper les changements, même si le cap, lui, reste inchangé.
Pouvez-vous nous rappeler quel est le cap ?
V.B : Plus grand, plus fort, plus humain. Ce dernier point, surtout, est primordial, il fait déjà notre force aujourd’hui. Faire du business, c’est « facile », je mets des guillemets parce qu’en ce moment, ça ne l’est pas réellement. L’enjeu, c’est de pouvoir tout se dire, franchement, en conservant bien sûr un aspect financier au milieu de tout cela. Parfois nous ne sommes pas d’accord, mais nous avons cette capacité à trouver des solutions et passer ensuite à autre chose.
Vous parvenez généralement à un consensus ?
V.B : Pour ma part, je suis très naturellement dans le consensus. Trop forcer sur les choses, au bout d’un moment ça ne marche pas. Il vaut mieux que tout le monde adhère à une solution mitoyenne plutôt que de dire : « On va là-bas et c’est comme ça.» Il faut laisser chacun s’exprimer et trouver un terrain d’entente, un accord satisfaisant pour tous.
Quels sont les grands sujets à l’agenda du dernier trimestre ?
V.B : Premièrement, le site Internet est un sujet important qui avait été mis de côté faute d’accord sur le contenu, les prix, la raison d’être... Nous nous sommes fait accompagner par une entreprise qui audite la situation de manière indépendante. Les résultats de l’étude seront communiqués prochainement. Nous saurons alors quelle direction prendre.
Un autre sujet est l’intelligence artificielle, qui va révolutionner notre métier. Pour l’instant, nous voyons cela de loin, mais il vaut mieux ne pas être en retard. Il s’agit de savoir comment l’intégrer dans nos réponses, peut-être dans le site internet, peut-être même dans e-Connect. Et en toile de fond : continuer à développer le commerce, bien sûr. L’économie est morose, nous avons certainement mangé un bout de notre pain blanc. Les chiffres du premier semestre sont satisfaisants, mais le business n’est pas simple.
Comment se prémunir face à la morosité de l’économie ?
V.B : Il est nécessaire de diversifier notre portefeuille clients afin d’éviter toute forme de dépendance. Ensuite, le site internet peut être une partie de la solution. Développer la maintenance s’inscrit dans cette dynamique de diversification, c’était nécessaire. Ce sont des « plus » que notre réseau peut proposer.
Quid du rapprochement possible avec Kaeli ?
V.B : Le sujet a été voté par l’AG : cela nous a donné l’autorisation de discuter de façon démocratique. Les discussions sont en cours. À ce stade, je ne peux pas vous écrire la suite de l’histoire. Nous devrions savoir d’ici la fin d’année si le rapprochement est possible. Si oui, rien ne se fera sans un vote des associés.
« Je suis ravi de participer à l’évolution d’EuroChef. Mon expérience en tant que membre du précédent CoDir me permet d’aider les nouveaux entrants à s’intégrer et comprendre les rouages du réseau. Si j’avais un conseil à donner : être tout ouïe et ne pas hésiter à amener de nouvelles idées. C’est ce qui permet de sortir de sa zone de confort et d’écrire une nouvelle histoire. Les premières réunions ont déjà permis de découvrir des personnes jusqu’à présent un peu en retrait, qui nous amènent des choses extraordinaires. »
Denis Stachowicz, membre du CoDir, pilote du Groupe de travail Achats
« Mon entreprise, CFM, a rejoint le réseau en 2024. Intégrer le CoDir représente pour moi un challenge, mais je suis confiant car l’équipe est belle et EuroChef est le meilleur groupe d’associés en France à l’heure actuelle. Pour ma part, je serai engagé sur les sujets de la communication et de l’événementiel auprès d’Hélène Assunçao et Delwyn Bouvier, qui font d’ailleurs un travail remarquable. De manière générale, je pense que mon parcours et ma personnalité amèneront du positif à l’équipe. »
Christophe Bianchi, membre du CoDir, pilote du Groupe de travail Communication
« Cela fait une dizaine d’années que je travaille sur le sujet des Régions au sein du CoDir, et notamment sur la circulation des informations entre le siège et les associés. Depuis cinq ans, nous formions un binôme avec Barbara Tran ; pour ce nouveau mandat, Alain Riss nous rejoint : lui prend en charge les associés du nord de la France, moi ceux du sud. Dans quelques semaines, de nouveaux Responsables de Région seront désignés. Nous les accueillerons à Paris et leur transmettrons la feuille de route. L’objectif sera pour eux de motiver leurs associés à travailler ensemble, à communiquer régulièrement et créer de nouveaux automatismes. »
Alain Sabatier, membre du CoDir, copilote du Groupe de travail Régions
« Au sein du CoDir, je pilote notamment la formation et le SAV, qui sont au cœur de la satisfaction client et de la qualité de nos prestations. J’encadre également les responsables de régions afin d’harmoniser nos pratiques et renforcer la cohésion interne. J’espère pouvoir apporter ma connaissance du terrain, des besoins concrets des techniciens comme des clients, et insuffler une dynamique de montée en compétences par le biais de formations adaptées aux besoins réels. Notre objectif est de créer plus de synergie et de cohésion, pour que chaque client, où qu’il soit, bénéficie du même niveau de service. »
Alain Riss, membre du CoDir, copilote du Groupe de travail Régions
« J’ai eu la chance d’évoluer pendant trois ans au sein du CoDir Junior, ce qui m’a permis de me former et de développer mes compétences. Ce nouveau mandat représente une belle opportunité de continuer cette dynamique. Ma principale mission consiste à gérer le Groupe de travail Informatique. Parmi les sujets forts, nous poursuivons le développement et l’implémentation de plusieurs outils chez les associés : e-Connect, DevisChef ou encore Home Plan. Nous menons aussi une réflexion sur la façon dont nous pouvons intégrer l’intelligence artificielle à notre métier. Si le défi de l’IA est ambitieux, tous ces points seront primordiaux pour le développement de notre réseau. »
Jérémy Bidois, membre du CoDir, pilote du Groupe de travail Informatique
« Je poursuis ma mission au sein du CoDir. Ce nouveau mandat s’accompagne d’une notion d’implication et de travail collectif, pour le bien d’EuroChef. Cela me semble important aujourd’hui d’avoir une vision plus large de notre métier, qui est bouleversé par les nouvelles technologies. Je serai le relais entre le CoDir Junior (qui nous pousse avec des idées neuves !) et le CoDir. Nous nous réunirons quatre fois par an, avec une première séance organisée dans un cadre inspirant : le campus Station F à Paris, une pépinière d’envergure. Le CoDir Junior accueille quatre nouveaux membres, qui seront accompagnés d’une marraine ou d’un parrain. »
Bruno Foray, membre du CoDir, responsable des relations entre CoDir et CoDir Junior
« Comme mon entreprise fait partie du réseau depuis plus de quinze ans, l'idée d’intégrer le CoDir pour comprendre comment cela fonctionnait de l’intérieur et prendre part aux décisions stratégiques m'intéressait. J’avais fait part de ce souhait à Katia Negri, qui a fait remonter ma demande. Je ne m’attendais pas à ce qu’on me confie un groupe de travail aussi important que les Ventes. C’est une responsabilité que je prends très au sérieux. Je travaille sur le sujet en étroite collaboration avec Alain Bonot, lui à Paris, moi dans le Lot-et-Garonne. Je peux aussi compter sur le soutien de François Sand, qui occupait ce poste avant moi et qui partage volontiers ses compétences commerciales. »
Didier Fontanié, membre du CoDir, pilote du Groupe de travail Ventes