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Jérôme Gambier : “Toutes les passerelles sont possibles entre les métiers”
L’école LEA-CFI d’Orly propose de nombreuses formations, notamment pour les métiers du froid et de la cuisine professionnelle, en formation initiale ou continue. Formateur auprès de l’école, Jérôme Gambier nous en dit plus sur ces métiers qui le passionnent.
Quels sont les liens entre votre école et EuroChef ?
Les jeunes en formation initiale peuvent rejoindre une entreprise EuroChef. Nous recevons aussi beaucoup de techniciens du Réseau pour de la formation continue.
Quels peuvent être les besoins en formation ?
Ils sont très variés. On peut recevoir des techniciens qui veulent développer leurs compétences dans le froid, un frigoriste qui a besoin de se former pour pouvoir intervenir sur les équipements type cuisson laverie et buanderie, un livreur qui souhaite obtenir le titre professionnel de technicien d’intervention
en froid industriel... En fait, toutes les passerelles sont possibles entre les différents métiers.
Les plus gros a priori sur les métiers de technicien ?
Par le passé, on pouvait entendre des parents répéter à leur enfant que s’il n’apprenait pas bien
à l’école, il irait en filière professionnelle. D’autre
part, on a la croyance que ce sont des métiers mal rémunérés. C’est faux. Les techniciens gagnent bien leur vie. Quant au niveau d’études, on peut suivre une filière technique jusqu’au Bac+5, ce que nous proposons d’ailleurs dans notre école.
Que recherchent les entreprises aujourd’hui ?
Des techniciens qui savent faire, bien sûr, qui connaissent leur métier, mais qui peuvent aussi être des moteurs, emmener les autres. Pour moi, les entreprises doivent donner les tâches adaptées aux personnes en face, et leur donner du temps pour se former. En effet, les jeunes doivent aujourd’hui apprendre énormément de choses, cela demande du temps, de la patience.
Aujourd’hui, quelles qualités faut-il pour être un bon technicien ?
Être débrouillard, surtout, pour comprendre les problèmes, mais aussi ouvert d’esprit, s’intéresser à ce qu’on ne connaît pas. Et il faut finalement accepter de ne pas tout savoir.
