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Rencontre avec Marc Boulanger, patron du restaurant O’Grand Breton
Marc Boulanger est le patron du restaurant O'Grand Breton. La particularité de son restaurant ? Ce n'est pas une crêperie bretonne, comme son nom le laissait présager, mais un restaurant traditionnel français. Le nom est un clin d'œil à son épouse, "grande-bretonne", et à l'ancienne patronne, originaire de Bretagne. L'autre particularité de l'établissement : il est situé à Saint-Denis, à 15 minutes à pied du Stade de France, et à quelques minutes de plus du nouveau Centre aquatique.
D'ordinaire, Marc Boulanger ferme son restaurant au cœur de l'été, quand les Franciliens sont pour beaucoup partis en vacances. Cette année, le patron du O'Grand Breton compte bien répondre présent pendant les Jeux olympiques, puis paralympiques : "J'essaierai de partir entre les 2 JO", prévoit-il. En termes de prévisions justement, Marc Boulanger ne peut que naviguer à vue.
Au moment où nous échangeons avec lui (mi-février), il a connaissance des estimations officielles : 15 millions de visiteurs devraient affluer cet été, "mais aucune réservation" pour l'heure. "C'est certain, tous les gens ne vont pas loger en plein cœur de Paris, ils vont louer à l'extérieur, et vont certainement chercher à se restaurer dans les environs." Une situation qui diffère radicalement de la dernière grande compétition sportive organisée dans la capitale : "Pour la Coupe du monde de rugby, mon restaurant était plein un an avant." Il faut dire que O'Grand Breton est particulièrement recommandé dans les guides et réseaux anglophones.
Pour les JOP, la visibilité est moindre, mais Marc Boulanger y voit néanmoins une opportunité : "En tant que commerçant, je ne peux pas être négatif : je n'ai fait aucun investissement, pour moi, ce n'est que du bonus." Le patron voit donc l'événement "d'un bon œil" et même avec une certaine impatience. Avec les infrastructures accueillant des épreuves et pas moins de 3 fan zones, la ville de Saint-Denis devrait effectivement drainer un très grand nombre de visiteurs.
Quand on lui parle d'augmentation des prix, comme cela peut être le cas dans l'hôtellerie (certains établissements font flamber le tarif de la nuitée sur les périodes des JOP), le patron du O'Grand Breton rétorque vivement que "ce n'est pas dans [sa] mentalité ; je me mets toujours à la place des gens, pour moi, c'est l'humain avant tout".
Gageons que cette bonne adresse dionysienne, reconnue et respectueuse des clients, fera salle comble à tous les services, cet été à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques.
